03 mayo 2013

5 mayo 2013 economía mundial

Hoy en gabacho:

Cinq graphiques pour caractériser la dynamique de l’économie mondiale

L’économie mondiale suit une trajectoire de faible croissance. Les attentes sont généralement décues et les révisions par le FMI des perspectives globales est récurrente et donc problématique.
Cinq graphes peuvent permettre de poser ces caractéristiques particulières.
 La trajectoire de l’économie mondiale peut se caractériser par deux éléments: la production et  les échanges.
Le graphique ci dessous retrace l’évolution de l’indice de la production industrielle mondiale. L’indice est calculé par l’institut néerlandais CPB à partir des indices nationaux.
Il y a trois différentes périodes. Pour chacune d’entre elle j’ai calculé une tendance exponentielle simple.
§ Avant la crise l’indice progresse au rythme annualisé de 4.4%. C’est la tendance en rouge
§ La phase de reprise durant laquelle l’indice augmente au rythme annualisé de 8.7%. C’est la tendance en bleu
§La période d’inflexion depuis le début de l’année 2011 avec une progression annualisé de 2.4%. C’est la tendance en jaune.
Cette articulation reflète depuis la rupture de 2008 la phase de reprise consécutive aux politiques de soutien de l’activité très volontaristes tant dans les pays industrialisés que dans les pays émergents. Par la suite la dynamique s’est ralentie en raison de l’épuisement de ces programmes (et les discussions sur leur taille insuffisante surtout aux USA) et de l’incapacité des pays industrialisés à prendre de façon autonome le relais des pays émergents, notamment de l’Asie très active sur la période.
Cela peut s’observer sur le graphique ci dessous.
(Le profil des pays émergents est globalement sur une tendance plus rapide. Cela correspond à une dynamique de rattrapage. Il n’est donc pas surprenant que dans la phase de reprise le rebond y est soit plus vif et plus rapide.) 
La reprise est perceptible dans les deux régions présentées. Elle est plus agressive dans les pays émergents. Cependant l’épuisement de la dynamique de relance et l’absence de relais se constatent sur le graphe. Les pays développés sont incapabes de façon endogène de prolonger cette phase de reprise. En conséquence, l’activité s’infléchit et s’observe sur le graphe par une tendance étale depuis 2011. Ces pays qui par le passé étaient les leaders dans les phases de reprises sont désormais incapables de jouer ce rôle. C’est ici une des difficultés de la période. Contraireent aux expériences passées, les pays industrialisés n’ont pas été capables d’orienter dans la durée la dynamique mondiale.
A court terme, on peut mesurer les contributions de chaque région à la croissance annuelle de l’activité globale.
Dans le graphique ci dessous j’ai repris les 4 grandes régions ou pays qui peuvent avoir un impact direct et fort sur l’activité.
On constate qu’au regard de l’historique les contributions récentes ont une ampleur limitée. Aucune de ces régions ne va au delà de la contribution moyenne constatée sur la période d’avant crise (chiffres dans la légende du graphe). On a ici une perception très claire de la dynamique macroéconomique: aucune région ne dispose de la capacité d’aller au delà de sa moyenne historique. Donc aucune de ces régions ne peut avoir le rôle de leader pour placer l’économie sur une trajectoire plus élevée permettant de converger vers le plein emploi. C’est cette problématique qui est posée car généralement dans le passé il y avait toujours une région ou un pays capable d’avoir ce rôle et d’entrainer avec lui l’économie globale. Les Etats-Unis ont souvent tenu ce rôle. Ce n’est plus le cas et l’on observe sur le graphe que l’absence de rupture à la hausse n’est pas un phénomène récent.
Sur le graphe j’ai mis dans la légende la contribution moyenne ainsi que celle du mois de février 2013 qui est la dernière.
Si les Etats-Unis et l’Asie ne provoquent pas de rupture à la hausse, on constate aussi que le Japon et la zone Euro pénalisent la croissance mondiale. Ce graphique permet une illustration de l’impact et de la responsabilité de la crise de la zone Euro sur l’économie globale.
 La dynamique du commerce mondial se lit dans le graphe ci-dessous. Celui-ci présente l’évolution sur un an du commerce mondial en volume. A la fin du mois de février 2013 sa progression était de 1.7% soit très en dessous de la croissance moyenne +/- un écart type qui est représentée par la bande bleue. Depuis l’automne 2011 la progression du commerce mondial est réduite, restant en dessous de la bande bleue.
La décomposition par contribution montre que là aussi les rythmes de progression à la fin du mois de février et depuis longtemps sont inférieurs à ceux observés en moyenne avant la crise. Aucune région n’est capable de créer une impulsion sur la dynamique des échanges et entrainer la croissance mondiale vers le haut.
L’Asie hors Japon et les Etats-Unis ont des contributions positives mais celes-ci sont sous leur moyenne historique. Aucun des deux pays/région n’a la capacité de créer une impulsion et d’avoir le rôle de leader, de locomotive pour tirer l’économie mondale vers le haut.
A nouveau le Japon et la zone Euro freinent la croissance des échanges. La contraction de l’activité en zone Euro freine de façon spectaculaire la croissance des échanges mondiaux.
Conclusion
La dynamique de la production industrielle mondiale et du commerce mondial reflètent bien la situation incertaine dans laquelle l’économie globale se situe. Aucune région n’a la capacité de tirer l’économie mondiale vers le haut. Cela traduit la nécessité de réduire les contraintes internes pour chacune d’elle: endettement privé au Etats-Unis, rééquilibrage de la croissance en Chine, institutions à renforcer et définir un nouveau modèle de croissance en zone Euro. En conséquence aucun pays ou région n’a les capacités de tirer la croissance mondiale vers le haut sur une trajectoire qui convergerait vers le plein emploi. Il faudra attendre que ces contraintes soient résolues pour que la croissance mondiale reparte de l’avant.
On notera aussi l’impact sectaculaire de la situation en zone Euro sur la croissance mondiale. Les discussions actuelles sur la nécessité des politiques d’austérté sont une bonne nouvelles pour l’Europe mais aussi pour l’économie mondiale.
En raison de cette croissance réduite les opportunités d’investissement sont limitées et il n’est pas étonnant dès lors d’avoir des taux d’intérêt très faibles. L’arbitrage entre actifs réels et financiers se caractérisent par un rendement très faible. Les politiques monétaires très accommodantes des banques centrales ne font que valider cette absence d’opportunités.
Imaginer une remontée des taux d’intérêt tant que la croissance globale ne sera pas robuste est alors illusoire. Cela laisse encore du temps.
PD2: Me encantan las listas… Es la única forma que tengo de organizarme bien, hacer una lista de cosas pendientes… También me encantan los gráficos, en dos segundos me entero y evito tener que leer un rollo larguísimo… Y para saber a qué atenerme, me encantan estos cuadros:

Los 40 bancos del mundo más grandes por capitalización bursátil

Rank
Country
M cap, US$b, 30/04/2013
1
Industrial & Commercial bank of China (ICBC)
China
233.6
2
China Construction Bank
China
209.2
3
HSBC Holdings
UK
202.4
4
Wells Fargo & Co
US
200.2
5
JP Morgan Chase & Co
US
187.6
6
Agricultural Bank of China
China
142.9
7
Citigroup
US
141.8
8
Bank of America
US
133.2
9
Bank of China
China
130.0
10
Commonwealth Bank of Australia
Australia
122.3
11
Westpac Banking Corporation
Australia
108.5
12
Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG)
Japan
96.37
13
Australia and New Zealand Banking (ANZ)
Australia
90.37
14
Royal Bank of Canada
Canada
87.17
15
National Australia Bank
Australia
82.38
16
Itau Unibanco
Brazil
77.37
17
Banco Santander
Spain
75.79
18
Toronto-Dominion Bank
Canada
75.67
19
American Express
US
75.57
20
Sberbank of Russia
Russia
71.45
21
Banco Bradesco
Brazil
71.00
22
BNP Paribas
France
68.83
23
Bank of Nova Scotia (Scotiabank)
Canada
68.83
24
Goldman Sachs Group
US
68.00
25
UBS AG
Switzerland
67.88
26
Sumitomo Mitsui Financial
Japan
66.85
27
US Bancorp
US
62.03
28
Standard Chartered
UK
60.46
29
Lloyds Banking Group
UK
59.89
30
Bank of Communications
China
57.28
31
Barclays Plc
UK
57.03
32
BBVA
Spain
53.40
33
Mizuho Financial Group
Japan
53.15
34
Royal Bank of Scotland Group
UK
53.11
35
Nordea Bank
Sweden
47.94
36
Deutsche Bank AG
Germany
46.61
37
Credit Suisse Group
Switzerland
43.44
38
Morgan Stanley
US
43.44
39
China Merchants Bank
China
43.11
40
Bank of Montreal (BMO)
Canada
40.86
PD3: Lo que está matando a Europa:
The bigger the real-life problems, the greater the tendency for people to retreat into a reassuring fantasy-land of abstract theory and technical manipulation.
 
Many people have little or no understanding of what is presently taking place in Europe. This is because it is reported nowhere, discussed in public by no one and carefully hidden in the data supplied by the European Central Bank. 
 
What I will discuss today is the prime mover, in my opinion, of the destabilization of the European economies and yet, like the debt to GDP ratios on the Continent; just because it isn’t counted does not mean that it does not exist. I will endeavor to explain it as simply as possible.
 
A bank in some European country such as Spain lends money but the collateral, Real Estate or commercial loans, are going bad. The bank then securitizes a large pool of this collateral and pledges it at the ECB to receive cash. In many cases to take the pool the country has to guarantee the debt. So Spain, in my example, guarantees the loan package which is then pledged at the ECB and is a contingent liability and which is not reported in the debt to GDP ratio of the country but nowhere else that you will find either. “Hidden” would be the appropriate word.
 
Then as time passes the loans get even worse so that the ECB demands cash or more collateral because they will not be taking the hit; thank you very much. The bank cannot afford to post more collateral so that the country, Spain, must post the collateral and add an additional guarantee for the new loan or they must post cash which is oftentimes the case.  
 
Consequently as time passes and more cash has been spent the country, Spain, begins to run out of capital and the 10.6% deficit figure, that Spain announced recently, is not anywhere close to the actual reality so that they will get forced to officially borrow more money from the ESM as the sovereign guarantee of bank debt becomes unsustainable. 
 
What is happening is then becoming clearer as the nations of Europe are running out of capital as they endeavor to support their banking institutions. The breadth and depth of this problem is nowhere to be found but the effect is unmistakable.  The European nations are going bankrupt. 
 
The problem is that Europe pretends to be asleep. The difficulty then is that you cannot wake them up.
 
The longer that time passes; the worse the situation. The countries cannot afford to pay their known bills. The banking crisis worsens. The debt at the ECB must get paid which worsens the finances of the sovereigns. It is a death spiral unless the economies pick-up and experience real growth which is just not happening. Soon the problems will become bad enough that they will hit the fan once again and this time; there will be real Hell to pay.
 
You can expect this for Spain, Greece, Portugal, Cyprus, Slovenia, Ireland et al and in short order. I have used Spain as the example today because their stated 10.6% economic decline is only a fraction of their real issue. Again, what is not counted or what is not stated does not ease the burden of what must be paid. They may proclaim fantasy but they are living in reality. The famous windmills are becoming unhinged. 
 
I have no issue with myths. I just have difficulty when governments fly them as banners of truth
PD4: Ayer bajaron tipos el BCE en 25 pipos hasta el 0,5%. No sirve para nada, pero ahí queda eso… No sirve para que bajen los tipos de las hipotecas (el Euribor ya estaba en el 0,5%), ni para que se genere más crédito… memeces para hacer que hago… Critica que los países suban impuestos y no recorten gastos, como decimos todos los economistas, y los políticos no les da la gana…, ni se quieren enterar.
Draghi ha criticado las medidas de algunos países para controlar el déficit. Según el mandatario del BCE, la decisión adoptada por varios gobiernos de la eurozona de afrontar la necesaria consolidación de sus finanzas mediante subidas de impuestos más que por recortes del gasto y reformas estructurales representa apostar "por el camino más fácil" a pesar de los efectos contractivos de estas medidas. "Los gobiernos, apremiados por la emergencia, toman el camino más fácil de subir los impuestos", señaló el banquero italiano, quien subrayó que la presión fiscal en la eurozona ya es elevada, y subir los impuestos tiene "efectos contractivos".
En este sentido, el presidente del BCE admitió que, si bien la consolidación fiscal puede lastrar el crecimiento en el corto plazo, apostar por reducir el gasto más que por subir impuestos puede servir para mitigar este impacto.
Sin confianza no hay crédito...no hay velocidad del dinero. ..no hay actividad económica, no hay nada. Sólo miseria y quiebra ...pero eso sí... mucho humo. Si yo fuera un banco, jamás prestaría a los tipos actuales (ni al triple de ellos) ni a empresas...ni a particulares. Prueba a pedir un préstamo. Nadie se fía de nadie... cómo diablos nos van a prestar a los particulares al 2% ¡!! ¿nos hemos vuelto todos locos? Sí. Los créditos están más caros, si es que te los dan. Si la banca no presta a las pymes..., delegando irresponsablemente ahora en el BCE..., ¿para qué sirve la banca?
PD5: Recuerdas que te llevo hablando de la inflación y de la devaluación argentina desde hace unas semanas… Pues para defenderse de la inflación, lo único aceptable son las acciones. Siempre ha pasado y siempre pasará. Si nos alcanza una fase inflacionista, hay que comprar acciones. Los bonos, las rentas del trabajo, la pensión…, nunca iguala a las subidas de la inflación. La bolsa sí que se iguala… Mira que tirón lleva:
Devaluación salvaje: (recuerda que estaba en 1 a 1 en 2001)
PD6: Impresionantes imágenes de Corea del Norte. Los efectos del comunismo, del colectivismo… No te las pierdas.
PD7: Prestigio profesional
No merece la pena buscar la popularidad: es una bestia caprichosa y desleal. Si merece la pena trabajar por el prestigio. Ese trabajo bien hecho que muestre que hay otras formas de hacer las cosas, que no se busca trepar, que no se quiere ganar más dinero, que se trabaja elevando el esfuerzo a los ojos de Dios…
Después, en casa, hay que trabajar con mucho prestigio también, que hay muchos ojos que miran y buscan el buen ejemplo…