Esto es lo que se enfrenta la economía mundial en 2017, según Philippe Waechter, que publica en Forbes:
Les 3 Défis De 2017 Pour l'Economie Mondiale
Quels sont les défis de l'année 2017 ? Qu'est ce qui n'est pas dans les scénarii consensuels mais que tous les observateurs ont à l'esprit. Ces défis que personne ne veut utiliser dans son cadre de référence il est cependant nécessaire de les analyser pour en comprendre les enjeux.
Le premier porte sur la dynamique du commerce mondial. Celui-ci progresse à un rythme lent depuis l'automne 2011 et son profil est en rupture par rapport à ce qui avait été observé dans toute la période d'après-guerre jusqu'à la crise de 2007. Des menaces protectionnistes ont été récemment discutées pouvant créer un choc négatif sur son évolution. Le deuxième défi est celui associé à l'équilibre politique avec une offensive russe majeure sur le plan diplomatique et des Etats-Unis dont la logique semble changer avec le nouveau président. L'Europe se trouve coincée entre les deux avec, alors qu'elle a besoin d'unité, des tentations nationalistes. Le troisième défi sera d'éviter une contagion vers l'Europe des taux d'intérêt plus élevés aux USA. La BCE va avoir un rôle majeur pour maintenir la croissance de la zone Euro.
Le premier défi porte sur la dynamique du commerce mondial et est dans le droit fil de la campagne menée par le candidat républicain aux élections présidentielles américaines. Pour celui-ci l'Amérique s'est un peu fait avoir dans la globalisation de l'économie en raison du comportement peu loyal de ses concurrents. L'Amérique aurait ainsi perdu de nombreux emplois notamment dans le secteur manufacturier pour cette raison. Des menaces de droits de douane exorbitants avaient été alors mentionnées, notamment un taux de 45% pour les produits chinois.
La mise en place de telles mesures pourrait se faire rapidement car le président élu pourrait facilement changer la donne via un tweet puis en utilisant ses droits pour mettre en œuvre des mesures fortes sur le commerce extérieur américain (le président peut agir seul notamment en augmentant les droits de douanes si les gouvernements étrangers mettent en place des mesures injustifiables, ce caractère injustifiable étant défini par le gouvernement lui-même).
Trois conséquences rapides et fortes
+ Cela créerait un choc négatif sur le commerce mondial. Une hausse des tarifs douaniers affectent négativement les échanges ce qui aurait un impact durable sur la conjoncture de nombreux pays
+ Les pays visés par les mesures américaines mettraient très certainement en place des mesures de représailles. Ce serait probablement le cas de la Chine mais aussi des autres pays qui pourraient être visés et pourquoi pas l'Europe dont le poids dans le commerce mondial est considérable. Cela provoquerait des ruptures dans le fonctionnement de l'économie globale
+ Dès lors la chaine de valeur d'un grand nombre de produits serait fragilisée. Un produit est aujourd'hui souvent le fruit d'une coopération entre plusieurs pays de plusieurs régions. L'instabilité nouvelle du commerce mondial serait dommageable pour ces chaines de valeur et sur la capacité à produire ses biens.
Rapatrier dans un pays cette chaine de valeur est long et coûteux sans garantie de réussite car le prix du produit qui en résulterait serait nettement plus élevé que celui constaté aujourd'hui.
+ Les pays visés par les mesures américaines mettraient très certainement en place des mesures de représailles. Ce serait probablement le cas de la Chine mais aussi des autres pays qui pourraient être visés et pourquoi pas l'Europe dont le poids dans le commerce mondial est considérable. Cela provoquerait des ruptures dans le fonctionnement de l'économie globale
+ Dès lors la chaine de valeur d'un grand nombre de produits serait fragilisée. Un produit est aujourd'hui souvent le fruit d'une coopération entre plusieurs pays de plusieurs régions. L'instabilité nouvelle du commerce mondial serait dommageable pour ces chaines de valeur et sur la capacité à produire ses biens.
Rapatrier dans un pays cette chaine de valeur est long et coûteux sans garantie de réussite car le prix du produit qui en résulterait serait nettement plus élevé que celui constaté aujourd'hui.
On ne sait pas a priori si ces phénomènes pourraient être à l'origine d'une récession globale mais en tout cas ils fragiliseraient la conjoncture mondiale de façon durable. Par le passé, je pense à la hausse des tarifs douaniers de 1930 aux USA, des hausses fortes de ces droits de douane ont pénalisé la conjoncture.
Le deuxième défi est d'observer qu'il y a à la fois une offensive diplomatique de Vladimir Poutine notamment en Europe mais aussi un rapprochement de certaines positions du président élu aux Etats-Unis avec les orientations de Moscou.
Les points de vue sont plus proches désormais sur le dossier syrien ou encore sur la course aux armements. En outre, et cela avait été évoqué durant la campagne américaine, il n'est pas certain que le parapluie américain au-dessus de l'Europe fonctionne de la même façon que par le passé. Le président élu ne semble pas vouloir utiliser sa puissance comme par le passé pour sauvegarder l'Europe. Il considère que cette protection n'a plus à être un bien public fourni par les américains.
De la sorte la situation des européens doit être repensée. Il y a d'un côté l'offensive Poutine à laquelle certains dirigeants européens ne sont pas indifférents et de l'autre la possible fragilité nouvelle du parapluie américain.
De nouvelles opportunités pour les Européens. Dans un environnement instable marqué par les attentats, les européens doivent se donner les moyens de se créer une dynamique politique propre. Ce n'est pas encore le cas et il y a là probablement une opportunité au regard du comportement des deux grandes puissances.
La perception de cette opportunité a probablement changé récemment en Allemagne. L'attentat au marché de Noël à Berlin indique que l'Allemagne peut être une cible des terroristes et que de ce point de vue il est probablement nécessaire de définir à Berlin et/ou à Bruxelles les éléments de lutte contre cette instabilité. Par ailleurs, la Chine ciblée par le président élu aux USA porte aussi en lui un changement d'attitude de l'Allemagne vis-à-vis des Etats-Unis. La Chine est un marché considérable pour l'Allemagne obligeant ainsi les allemands à prendre leur distance vis-à-vis de Washington.
Le nouvel équilibre entre les Etats-Unis et la Russie pourrait profiter aux européens s'ils font preuve d'une grande détermination politique. On peut surement compter sur Angela Merkel mais il lui faudra son allié français pour réussir.
En d'autres termes, l'Europe peut profiter du nouvel équilibre global mais pour cela elle doit définir un cadre homogène et ne pas être tentée par les sirènes du nationalisme et du protectionnisme. La complexité de la situation européenne va se lire et s'observer très rapidement avec les élections aux Pays-Bas et en France au printemps prochain. L'enjeu est de pouvoir tirer son épingle du jeu dans un cadre politique nouveau à l'échelle de la planète. L'Europe a besoin d'être unie et l'on voit bien les difficultés du Royaume Uni à faire face au défi du Brexit puisque désormais les britanniques devront agir seuls.
Le troisième défi est financier après le changement d'allure des taux d'intérêt depuis la fin de l'été. Une première explication est le retour durable en territoire positif de l'inflation au sein des pays industrialisés. La stabilisation du prix du pétrole un peu au-dessus de 50 dollars le baril en est la raison. Ensuite il y a eu la hausse des taux d'intérêt américains après la victoire républicaine aux élections présidentielles américaines le 7 novembre. L'accélération à la hausse s'est propagée en Europe. Il ne faudrait pas que cette contagion soit durable en raison de la conjoncture européenne qui serait fortement fragilisée par cela. C'est pour cela que la BCE a prolongé son opération d'apport de liquidités lors de sa réunion du 8 décembre. Elle veut pouvoir maintenir des taux d'intérêt bas pour faciliter la croissance. Depuis La Réunion de la BCE l'écart de taux d'intérêt entre les USA et la zone Euro a eu tendance à s'élargir. D'environ 150 points de base depuis la mi-2015 cet écart est de l'ordre désormais de 220 points. En d'autres termes, le taux américain à 10 ans était à 2.44% le 31 décembre alors que le taux de référence en Allemagne sur la même échéance était de 0.21% soit un écart de 223 points de base. Il est souhaitable que cet écart puisse éventuellement s'accroitre pour ne pas peser sur la conjoncture du vieux continent. Cela reflèterait la différence de conjoncture entre les USA où la baisse des impôts attendue pour 2017 redonnera de la vigueur à la demande interne privée tout en rééquilibrant le rôle des politiques monétaire et budgétaire. En zone Euro, tel n'est pas le cas car la politique budgétaire restera neutre et la politique sera, en conséquence, le seul support pour une demande interne privée plus robuste. Il est en conséquence important que la BCE ait la possibilité d'agir. L'écart supplémentaire des taux d'intérêt se traduira par un euro durablement plus faible. Ce serait la meilleure option pour retrouver une conjoncture plus solide en Europe.
Ces trois défis sont de nature différente mais leur vraisemblance s'est nettement accrue avec l'élection de Donald Trump aux USA. C'est ce point qui change en raison du poids économique et politique des Etats-Unis. Les équilibres qui existaient sont en train de changer rapidement. Il faudra être agile pour y faire face et en limiter le risque sur l'économie globale. C'est au regard de ces nouveaux éléments que l'année 2017 sera importante et sûrement plus complexe à appréhender que ne l'a été 2016.
Abrazos,
PD1: Y en bolsa se espera un buen primer semestre y un no tan bueno segundo:
About 3 months ago, Goldman's year end S&P500 target for 2016, 2017 and 2018 were 2,100; 2,200 and 2,300 respectively. Then, as readers are well aware, everything changed with the Trump election which unleashed a surge in US equities and the dollar, on expectations of reflation and fiscal stimulus. That prompted Goldman to boost its S&P price target by roughly 200 points across the board, as it merely tried to keep up with the price action.
Understandably, there was some confusion, so to address it, overnight Goldman's chief equity strategist David Kostin released his first "weekly kickstart" report, which summarized Goldman's latest goalseeked forecasts for the S&P500 as follows: "S&P 500 rose 9.5% for a total return of 12.0% in 2016; We forecast a 5% total return in 2017"
The details:
[2016] year was a story of two halves: Cyclicals underperformed Defensives by 4 pp in the first half before reversing and outperforming by 18 pp in 2H. Energy was the best performing sector (+27%) while Health Care was the only sector with a negative full year return (-3%). Return dispersion averaged 25 pp ranking in the 43rd percentile vs. the last 30 years.
We expect dispersion will increase next year giving rise to better stock picking opportunities.
S&P 500 will rally to 2400 in 1Q 2017 alongside enthusiasm over corporate tax cuts but budget constraints will limit the magnitude of tax reform and fiscal spending and the index will fade to 2300 by year-end.
And the charts:
Finally, if anyone is still looking for absolute and risk-adjusted returns by key asset classes for 2016, here they are:
PD2: Estrés: Todos lo tenemos en mayor o menor medida. Hay que tomar precauciones para que no nos domine. Hay varios remedios eficaces, pero el que me ha gustado más, y practico con agrado, es el de rezar…, encuentras esa paz que tanto anhela el hombre.
¿Sufres estrés? 4 eficaces estrategias para solucionar el problema
No, no se debe a la presión en tu trabajo o en tu vida
Puede que le cueste creerlo, pero evitar el estrés, la ansiedad y el nerviosismo sin tomar medicación es más sencillo de lo que parece. En este breve texto quiero contarle mi experiencia con el estrés, que fue el protagonista de mi vida durante demasiado tiempo, hasta que decidí ponerle fin a través de algunas estrategias y técnicas de gran eficacia.
El estrés es un fenómeno muy particular que está asociado con la producción de determinadas hormonas, como por ejemplo el cortisol. El exceso de estrés provoca irritabilidad, insomnio, reduce nuestra productividad y nuestra concentración y está relacionado con la reducción de la esperanza de vida, con la pérdida de cabello y con todo tipo de problemas intestinales y del sistema circulatorio.
Lo primero que tiene que pensar es que usted no tiene estrés porque en su trabajo y en su vida esté sometido a presión. A su alrededor habrá personas en una situación similar y que no están consumidos por la ansiedad. Además, el cortisol y la adrenalina existen para ayudarle a superar ciertos momentos difíciles en los que precisa rendir al 100%.
Lo que usted necesita es dominar y gestionar el estrés para utilizarlo en su propio beneficio y eliminar todos sus efectos perjudiciales. ¿Cómo podemos conseguir algo así?
1. Ponga orden en su vida. El estrés no es causado por el cortisol, sino por el desorden en la manera de afrontar las tareas, que es lo que nos causa nerviosismo y activa la producción de esta hormona. Piense en los momentos en los que sufre estrés: normalmente son situaciones en las que no podemos concentrarnos en lo que hacemos porque estamos pensando en otra cosa que tenemos que hacer más adelante o en aquellos asuntos de los que no nos ocupamos porque estamos enredados en otra labor. Esta dispersión le genera falta de concentración, nerviosismo y, en consecuencia, cortisol que, a partir de ciertas cantidades, le dificulta concentrarse: éste es el círculo vicioso del estrés.
¿Cómo salir de ahí? En primer lugar tome un momento para decidir qué es lo que tiene la obligación de hacer cada día y a qué quiere dedicar su tiempo libre. Decida sus prioridades y reparta el tiempo a lo largo de la semana. Al hacerlo se dará cuenta de que hay tiempo para todo, porque su problema no es la cantidad de ocupaciones, sino el desorden.
Determine los momentos del día en los que mirar el correo electrónico y el whatsapp o el messenger y no lo haga si no toca. Descargue en su celular un gestor de tareas (hay varios, yo le aconsejo "Call", que es gratuito). Utilice el sistema de alarmas y deje de preocuparse de lo que tiene que hacer en el futuro: su teléfono le avisará. Si llega una nueva tarea agéndela para cuando vaya a tener que realizarla y olvídese de ella.
2. Controle su dispersión. Si está realizando una labor no piense en otra. La siguiente ocupación estará agendada y tendrá reservado su tiempo, así que puede olvidarse de ella. Concéntrese en lo que está haciendo. No mire el correo si no es el momento que había decidido para ello. Con un poco de esfuerzo conseguirá evitar la tentación de despistarse, lo que le permitirá ser más eficaz y productivo y, todavía más importante, conseguir la paz y la tranquilidad que necesita en su vida.
3. Elimine el cortisol sobrante. Las preocupaciones, los nervios, las discusiones… generan cortisol en nuestra sangre, lo que supone que tengamos estrés cuando ya no necesitamos estar "hiperactivados". Gracias a Dios existe un medio muy eficaz de eliminarlo: hacer ejercicio. Hacer un poco de ejercicio cada día le ayudará muchísimo con el estrés. No practique deporte cerca de la hora de irse a la cama. Antes de cenar o al menos dos horas antes de dormir es mucho mejor. Hacerlo por la mañana no afectará a su estrés, porque esa es la hora del día en la que menos necesita quemar cortisol.
4. Relájese. Tome su nueva aplicación-agenda y busque tres ratos a lo largo del día para relajarse. Bastan cinco minutos por la mañana, cinco a mitad de la jornada y cinco antes de dormir. Existen muchas técnicas de relajación, pero yo le aconsejaría utilizar la aplicación "Pacifico", que es gratuita y eficaz. Relajarse le permitirá conectar consigo mismo y recordar sus prioridades. Otro método muy eficaz es rezar, especialmente si es una oración conocida y somos capaces de concentrarnos en las palabras que estamos diciendo, dejando de lado todo lo demás.
Como puede ver, se trata de medios sencillos para terminar con el estrés, pero es que además son eficaces y cambiarán su manera de vivir y de relacionarse con los demás. Se lo digo por propia experiencia.